Le dossier de l’Université franco-ontarienne en 5 questions [Radio-Canada]

 

Avec près de 600 000 Franco-ontariens, l’Ontario est la province canadienne qui compte le plus de francophones après le Québec. Du primaire jusqu’au secondaire, les franco-ontariens peuvent suivre une scolarité entièrement en français. Mais quand vient le temps de faire des études universitaires, ils ont peu de choix – certains diront même « pas de choix ». Depuis quelques années, la communauté lutte pour une université entièrement francophone. Voici en 5 questions ce qu’il faut comprendre de ce dossier.

 

Pourquoi les francophones demandent-ils une université franco-ontarienne?

L’Ontario a un système clair d’écoles primaires et secondaires francophones, mais ce n’est pas le cas des établissements postsecondaires. Le besoin d’avoir une université francophone en Ontario existe depuis des dizaines d’années. Mais au cours des cinq dernières années, ce mouvement a connu un second souffle avec la création du Regroupement des étudiants franco-ontariens (REFO). Cette association a eu pour premier dossier l’Université franco-ontarienne, puis elle s’est concentrée sur d’autres dossiers qui touchent les étudiants.

Les étudiants universitaires qui suivent actuellement des cours en français le font principalement dans des établissements bilingues. Sur ces campus, non seulement la vie universitaire est souvent anglophone, mais de plus, l’offre de cours en français a tendance à être limitée. Les francophones se trouvent de nouveau dans un milieu minoritaire.

 

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Être ambassadeur de la santé sexuelle… à 16 ans [Radio-Canada]

Quand Maddy Morrison, une adolescente de 16 ans, s’assoit pour manger à midi, il arrive que ses amis discutent de sexe. Ces jours-là, c’est vers elle qu’ils se tournent, car ils savent qu’elle est la mieux placée pour répondre à leurs questions.

Cette élève de 10e année à l’École secondaire Royal Bay, à Victoria, est une ambassadrice de la santé sexuelle. En mars, elle a suivi, avec une trentaine de jeunes bénévoles, une formation offerte par Island Sexual Health, un organisme local. Cette formation est un projet pilote, mis sur pied à la demande des élèves des trois écoles secondaires du Conseil scolaire 62 en Colombie-Britannique.

“J’ai toujours pensé que la santé sexuelle était importante, alors quand mes amis m’ont parlé de cette formation, je me suis dit “Wow, ça à l’air vraiment intéressant! Pourquoi pas? “”

 

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Channel-Port-aux-Basques : une communauté qui vient en aide aux autistes [Radio-Canada]

Au sous-sol de l’Hôtel Port aux Basques, dans le sud de Terre-Neuve-et-Labrador, se trouve une salle colorée, parsemée de papillons et de ballons. D’un côté, une murale dépeint un paysage typique de la région; au sol, un canoë gonflable occupe le quart de la pièce; depuis le plafond pend une balançoire bleue et partout autour se trouvent d’innombrables jouets. Tout a été pensé spécifiquement pour les enfants atteints d’autisme.

“Plusieurs membres de la communauté se sont déjà servis de cette pièce, explique Joan Chaisson, cofondatrice du groupe Autism Involves Me (AIM), qui a permis la création de cette pièce.”

L’Hôtel Port aux Basques a récemment fait des changements pour être mieux adapté aux besoins des personnes atteintes d’autisme. C’est le premier hôtel au Canada à avoir fait de telles adaptations.

 

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La fabrication de vinyles : visite de l’usine de Microforum [Radio-Canada]

D’un côté d’une grosse machine en verre et en métal, une rondelle en PVC est posée sur une plaque circulaire, avant de se faire complètement aplatir. 25 secondes plus tard, un vinyle tout chaud ressort de l’autre côté de la machine.

Il n’aura fallu que 25 secondes pour que le plastique soit transformé en un disque qui permet d’écouter de la musique.

Ce cycle se répétera des centaines de fois par jour dans l’usine de Microforum, l’une des uniques entreprises qui pressent des vinyles au Canada. La raison du succès de cette entreprise? Les machines.

 

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Transmettre un savoir presque perdu : la construction d’un qajaq traditionnel inuit [Radio-Canada]

Dans un garage derrière l’Arctic College, à Iqaluit, Moosa et Imilajuq dirigent un atelier de construction de qajaqs (kayaks) traditionnels de la région de Cape Dorset. Cette initiative du groupe Nunavut Youth LEAP (Land-based Education Adventure Program)a pour objectif de transmettre aux jeunes une partie de leur héritage culturel qui n’a pas servi depuis des décennies, dans l’espoir de redonner vie à cette tradition.

Pour cet atelier, deux aînés qui viennent de Cape Dorset et de Kimmirut se sont déplacés. Selon les instructeurs, ce serait les deux dernières personnes à savoir construire un qajaq traditionnel de cette région pour des fins de chasse. Pendant un an, ils aident le groupe à construire deux qajaqs. L’atelier se donne en quatre étapes, trois étapes de construction qui ont lieu en septembre, mars et juin, puis une étape finale, la sortie en qajaq en août.
Le qajaq est un outil indispensable du mode de vie traditionnel inuit. Il permet de chasser et de pêcher sans effrayer les animaux.

 

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Vidéo réalisée par Stéphanie Dufresne

 

Les étudiants canadiens se mobilisent contre le décret de Trump [Radio-Canada]

Gratte-ciel, Times Square, taxis jaunes… il y a à peine quelques semaines, Saeed Bohloul vivait, le temps d’un week-end, le rêve américain. Aujourd’hui, sa réalité est bien différente. Depuis que le président Donald Trump a signé un décret interdisant l’entrée sur le sol américain aux ressortissants de sept pays dits « majoritairement islamiques », Bohloul, qui est originaire de l’Iran, ne sait pas quand il aura la chance de retourner aux États-Unis.

Pour cet étudiant qui achève son doctorat en physique à l’Université McGill, les États-Unis sont un pays incontournable s’il veut atteindre certains objectifs professionnels.

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